Les argenteries au sens large réunissent depuis la nuit des temps des travaux sublimes d'orfèvrerie et d'argenterie, des couverts en argent et des objets d'apparat en métal précieux. Elles confèrent aux mariages, couronnements, visites d'État et signatures de traités leur cadre festif et prestigieux. L'argenterie grand-ducale remplit cette fonction jusqu'à nos jours. Après avoir été montrée dans le cadre de la visite d'État luxembourgeoise en Allemagne au Deutsches Historisches Museum à Berlin, elle sera visible à partir du 5 octobre au Musée national d'histoire et d'art (MNHA) à Luxembourg.
Plus de 500 objets d'exposition, parmi lesquels toute une série d'objets personnels, représentent les courants stylistiques les plus importants de cet artisanat d'art européen de la Renaissance jusqu'à la période contemporaine. Ils permettent au visiteur de comprendre l'évolution de la mode et de la culture de cour.
Des pièces exceptionnelles, comme le Saint- Georges terrassant le dragon ou la Rose d'or remise par le Pape Pie XII à la Grande-Duchesse Charlotte en 1956, auxquels s'ajoutent des bustes et des portraits de membres illustres de la famille princière, rendent tangible l'histoire mouvementée de la maison régnante et livrent un aperçu inattendu d'une collection européenne importante.
Quel événement saurait mieux illustrer le maintien de la fonction représentative originelle de l'argenterie grand-ducale que le mariage du Grand-Duc héritier Guillaume avec la Comtesse Stéphanie de Lannoy le 20 octobre 2012 ? Pour l'occasion, quelques-unes des pièces exposées seront prélevées du 17 au 23 octobre pour retourner ensuite au musée dans toute leur splendeur.